Classé dans Ecolo, Idéo
Vous avez peut-être déjà entendu parler de Fribourg, cette ville du sud de l’Allemagne très en pointe sur l’habitat et les modes de vie respectueux de l’environnement. Elle est souvent citée en exemple comme un modèle à suivre pour les autres villes, à tel point que sa démarche écologique pourrait presque devenir un attrait touristique susceptible de faire venir des visiteurs désireux de découvrir cette ville pionnère qui préfigure peut-être ce que seront nos villes demain. Le magazine Architecture à Vivre propose déjà un voyage organisé (surtout pour les architectes) afin de mieux connaitre cette ville. En France, on ne peut pas vraiment dire qu’il y ait de la même façon une ville ou un département qui se fasse particulièrement remarquer par son approche novatrice en terme de développement durable. On connaissait déjà le tourisme équitable, et si on inventait le tourisme écologique? Il y a peut-être une place à prendre pour une ville qui souhaiterait expérimenter et mettre en oeuvre des énergies propres, des solutions innovantes de traitement des déchets, de transports en commun … une ville qui pourrait être aussi un « pôle de compétitivité » (comme diraient nos hommes politiques) rassemblant les entreprises en pointe dans le domaine de l’environnement, qui bénéficieraient ainsi grâce à la ville d’une sorte de laboratoire-show room grandeur nature. On pourrait aussi imaginer créer un parc d’attraction sur le thème de l’écologie. C’est un sujet passionnant avec de multiples facettes (technologique, sociologique, philosophique, historique, …), je suis persuadé qu’un tel parc pourrait rencontrer son public.
Classé dans Rigolo
L’autre jour, alors que je me balladais tranquillement dans le couloirs de mon bureau (faut vous figurer mon bureau: un grand bâtiment plein de gens sérieux qui travaillent en silence sur leur ordinateur), je vois poindre au bout du couloir un gars que je ne connaissais pas avec un club de golf à la main. Vous admettrez que la scène est plutôt cocasse, en tout cas moi elle m’a fait rire, pas un grand rire sonore qui aurait fait tâche dans cette ambiance studieuse, plutôt un rire intérieur qui transparaissait tout de même sous la forme d’un large sourire en travers de mon visage. Et comme je ne me sentais pas tout à fait à l’aise de croiser ce gars et son bois 3 avec l’air de me moquer d’eux sans piper mot, je lui ai dit « Le practice est au fond du couloir à gauche » en lui montrant l’endroit du doigt. Coup de chance, ça l’a plutôt fait rire et il a eu la gentillesse de ne pas m’enfoncer son club de golf en travers de la gorge pour punir mon impertinence. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais, allez savoir pourquoi, …. allez, allez-y …. non restez là plutôt, donc n’allez pas savoir pourquoi, elle a sucité nombre d’interrogations en mon fort intérieur: pourquoi rit-on en croisant un mec avec un club de golf au bureau? Pourquoi rit-on encore plus en rentrant dans son jeu et en lui indiquant le practice? Plus généralement, pourquoi rit-on? Quels sont les mécanismes du rire? Peut-on classer les différents types de rire? Y-a-t-il un point commun à tous les rires? Y-a-t-il des gens que rien ne fait rire? Peut-on dresser le « profil du rire » d’une personne comme on dresse un « profil psychologique »? Autant de questions qui reste encore aujourd’hui sans réponses pour moi malgré quelques recherches sur Internet. Il semble qu’hormis les livres de Bergson à la fin du siècle dernier, le rire soit assez peu documenté (si vous avez des références de livre ou de sites d’ailleurs, ça m’intéresse). J’ai donc décidé, un peu en marge des sujets habituellement traités sur ce blog, d’essayer d’élaborer ma « théorie du rire » et de partager avec vous les trucs qui me font rire en essayant à chaque fois de mettre en avant les ressorts de leur comique. Je m’y mets ce week-end … si j’ai le temps!
Classé dans Culturo, Idéo
Je vous parlais dans un précédent billet de mon idée d’ajouter des codes barres à côté des articles et des photos dans les journaux afin de permettre la convergence papier-numérique. Je découvre aujourd’hui grâce à l’indispensable que la techno existe déjà. C’est la société française (cocorico!!!) Wiziway qui l’a développée pour Larousse. Le principe est le suivant: vous achetez le Grand Larousse Universel en 3 volumes avec un CDRom et un stylo électronique. Dans l’encyclopédie papier, à côté de certains articles, il y a une sorte de petit code barre (un tag). Vous lisez ce tag avec le stylo et pour peu que vous soyez à côté de votre PC et que vous ayez inséré le CDRom, le contenu multimedia (photos, sons, films) lié à l’article en question se lance automatiquement. Pas de fils entre le stylo et le PC, tout passe par ondes radio. Quelques modifications minimes permettraient d’utiliser la même techno pour mettre en oeuvre mon idée. Alors à quand la même chose dans la presse papier?[tags]wiziway, tags, stylo, larousse[/tags]
Classé dans Economico
Vous allez me dire que je suis passé du côté obscur de la force et que je parle un peu beaucoup des patrons en ce moment alors que je devrais me contenter de les pendre haut et court comme le propose si gentiment Arlette Laguiller (tiens d’ailleurs Arlette, faudrait se réveiller, c’est bientôt la présidentielle, c’est tous les 5 ans maintenant tu sais …). M’enfin quand même qu’est-ce qui leur prend, ils sont tombés sur la tête ou quoi les grands patrons? Alors qu’ils pourraient passer leurs journées à sagement compter et recompter leurs dollars sur une île perdue des Bahamas entourés de créatures de rêves, voilà que certains d’entre eux (des brebis galeuses sans doute) se sont mis dans l’idée de consacrer une grosse partie de leur fortune à des actions humanitaires. Ca a commencé avec Bill Gates qui a carrément lâché son boulot pour consacrer son temps et sa fortune (50 milliards de dollars) à sa fondation avec comme objectifs de faire disparaître le SIDA et la malaria. Ca a continué avec Warren Buffet qui a donné 30 milliards de dollars (85% de sa fortune) à la fondation de son ami Bill puis avec le patron d’eBay, Jeff Skoll, qui a créé sa propre fondation dotée de 250 millions de dollars ( petit joueur!). C’est maintenant au tour d’un français (mon Dieu, mais le baron Ernest-Antoine doit être aux 400 coups!), Louis Gallois, le tout nouveau co-président d’EADS qui annonce qu’il se contentera du même salaire que ce qu’il percevait à la SNCF (un modeste 15000EUR par mois). Le problème c’est que l’autre co-président, Thomas Enders, touche à peu près 10 fois plus, ça fait tâche, comment justifier un telle différence de salaire entre deux personnes occupant le même poste. Louis Gallois a donc semble-t-il décidé de reverser discrètement son surplus de salaire (9 fois 15000EUR si vous avez bien suivi) à des oeuvres caritatives.
Voilà donc qu’un tournant s’opère chez les grands patrons. Avant, quand ils avaient du fric à ne plus savoir qu’en faire (une fois achetés le château XVIIIème, le yacht, la Rolls, le jet et la résidence de luxe sur la côte), ils achetaient des oeuvres d’art et créaient une fondation (voir François Pinault récemment à Venise). Mécène et collectionneur, ça faisait bien dans les dîners mondains. Dorénavant, ils préfèrent passer pour des bienfaiteurs de l’humanité, on ne leur en voudra pas. Voilà qui va relancer le débat sur le salaire mirobolants des grands patrons. Sur le sujet, j’ai d’ailleurs lu que le banquier J.P. MORGAN a dit un jour qu’il ne prêterait pas d’argent à une entreprise dans laquelle le rapport entre le salaire le plus haut et le salaire le plus bas est supérieur à 20 car c’est selon lui un signe d’instabilité. A méditer dans les hautes sphères![tags]patrons, humanitaire, bill gates, louis gallois, jeff skoll, warren buffett, salaire, morgan, fondation[/tags]
Classé dans Cado
Dans la série cadeaux, je vous propose aujourd’hui un stylo. Pas très original me direz vous, sauf que, chaque fois que vous le sortirez, ce stylo là fera de vous pour quelques minutes un être d’exception aux yeux des autres parce que vous posséderez justement un objet d’exception. Je n’exagère rien, chaque fois que je l’ai prêté, j’ai eu droit à des regards successivement intrigués, énervés et extasiés. Intrigués d’abord par sa taille: 10 cm c’est pas grand pour un stylo. Enervés ensuite quand il s’agit d’essayer de faire sortir sa mine: ils ont beau essayer de le tourner, d’appuyer, de l’agiter, rien ne sort! Extasiés enfin quand je leur donne la solution: le stylo est téléscopique, il faut le tirer en le tenant par ses extrémités pour lui donner une taille normale et faire sortir sa pointe bille, c’est complètement contre-nature comme mouvement et c’est absolument génial! En plus, le côté téléscopique fait un peu James Bond, de quoi passer facilement aux yeux de ses dames pour un agent très spécial au service de Sa Très Gracieuse Majesté. Pour ne rien gâcher, c’est un Rötring (modèle esprit) donc de la bonne qualité et il coûte entre 19 et 30€ suivant les magasins (sur le net, j’en ai trouvé sur Ebay et sur Cultura). Un seul inconvénient, vu sa petite taille, on le perd facilement, achetez en donc directement deux d’un coup. Voilà c’était l’idée cadeau du jour, idée que je dois à ma femme, merci Chérie!
Classé dans Economico, Politico
C’était la semaine dernière l’université du MEDEF, une réunion sûrement très sympathique de costards cravatte où on n’a pas dû manger beaucoup de saucisses-merguez. C’est ballot, je l’ai râté … Faut dire aussi que je suis pas patron, j’étais pas invité de toutes façons. Si les médias parlent régul[tags]patrons, CJD, jeune, dirigeant, idées, propositions[/tags]ièrement de ce « syndicat des patrons », ils parlent beaucoup moins du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants), un autre mouvement patronnal pourtant créé en 1938 qui rassemble 2500 chefs d’entreprises âgés de moins de 45 ans. Après avoir été plutôt séduit par le discours nuancé de leur présidente pendant le débat sur le CPE, j’ai pris le temps de visiter leur site WEB et j’ai découvert des analyses à la fois accessibles, intéressantes et pragmatiques sur des sujets liés au travail (la formation, le temps de travail, les retraites, …) traités à chaque fois avec plus d’ouverture d’esprit et de modération que ne le ferait le MEDEF (vous me direz, c’est pas difficile et vous n’aurez pas tort!). Pour chaque problème posé, ils ont le mérite de faire des propositions novatrices et concrètes telles que la Job Rotation (remplacer un salarié en congé par un chômeur), la TVA sociale ou les groupements d’employeurs. Tout n’est pas bon à prendre mais ça fait plaisir de lire de la part de patrons des avis moins stéréotypés et prévisibles que ceux du baron Seillière.
Classé dans Economico, Idéo
J’ai découvert que Google (mais si vous savez cette petit start up qui monte …) encourage vivement ses employés à consacrer 20% de leur temps à un projet personnel. Pas question de passer 1 jour par semaine à faire du tricot ou à collectionner des pin’s, le projet doit être lié à l’activité de Google, mais cela peut être un projet qui ne fait pas parti initialement des attributions de l’employé, une idée nouvelle qu’il souhaite développer, une fonction à ajouter à un produit existant. C’est ainsi que sont nés Google Reader et Google Suggest par exemple. Je trouve l’idée excellente pour plusieurs raisons:
– cela permet de motiver les salariés et de les faire travailler sur des projets qui leur tiennent à coeur
– cela stimule leur créativité et permet de développer et tester de nouvelles idées facilement
– ça n’a pas d’impact sur la productivité: dans le domaine du développement, il y a des temps morts, des moments où on n’avance plus parce qu’on sature ou parce qu’on s’arrache les cheveux à trouver une solution, autant d’instants où il est bon de se changer les idées et de faire travailler son cerveau différemment pour repartir plus efficace sur le problème initial
– c’est en développant qu’on trouve de nouvelles idées, je ne crois pas à la séparation des activités recherche et développement au sein d’équipes différentes
Cette idée pourrait-elle être généralisée à des entreprises hors du domaine des nouvelles technologies? Je pense que oui, et vous ça vous tente?
Classé dans Idéo, Web-x-point-zero
En proposant avant-hier mon idée de site recensant les citations d’anonymes, je me faisais la réflexion que des idées de sites WEB, il devait en exister quelques milliers qui dorment bien tranquillement dans quelques centaines de cerveaux fertiles. Sur ces milliers d’idées, il y en a sûrement des bonnes, probablement des mauvaises, il y en à surtout l’essentiel qui ne verront jamais le jour, parce que leurs créateurs n’ont pas le temps, les compétences, l’argent ou l’énergie pour les développer. Je suis persuadé que dans ces cas-là, plutôt que de voir son idée rester aux oubliettes, un créateur préfère la donner, juste pour le plaisir de la voir réalisée même si elle enrichit un autre. Au terme de cette réflexion, je me disais que si j’étais business angel, je créerais un site, une sorte de foire aux idées où chacun pourrait poster ses idées de sites WEB, et où tous les 2 ou 3 mois, la meilleure idée serait sélectionnée puis réalisée. Le créateur de l’idée serait rémunéré par un pourcentage des revenus générés par son idée. Les votes et les commentaires des lecteurs pourraient être pris en compte pour amélirer les idées et mettre en avant les meilleures.
Croyez moi ou pas, alors que je m’apprêtais à blogger sur ce concept qui me semblait assez innovant, je suis tombé sur ce post de Patrice, le génial fondateur de La Fraise, qui expose une idée très similaire. Rien de très étonnant en même temps, c’est justement le concept de La Fraise qui m’avait inspiré. Je me suis donc fait doubler et j’en suis plutôt content parce que ce concept, je n’avais de toutes façons pas les moyens de le mettre en oeuvre. Avec Patrice, il y a déjà nettement plus de chances que cette idée voit un jour le jour (peut-on raisonnablement mettre deux fois « jour » dans une phrase à si peu d’intervalle, je m’interpelle?) et je serai alors un des premier motivé pour poster des idées! Allez Patrice fonce, on n’attend que toi!
Classé dans Gastronomico
J’adore errer chez les marchands de journaux, feuilleter des magazines, en découvrir de nouveaux, je crois que dans une autre vie, je tiendrai un kiosque. L’autre jour je suis tombé sur le magazine culinaire Régal que je ne connaissais pas bien qu’il existe depuis deux ans déjà. Il y a dans ce magazine une idée vraiment sympa que je n’avais encore jamais vu dans un magazine de cuisine: à la fin du journal, on peut trouver pour chaque recette une petite fiche cartonnée (format 5 x 3 cm), reprenant la liste des ingrédients nécessaires à la recette. Facile à glisser dans son portefeuille pour aller faire ses courses, plus besoin de recopier la recette sur un bout de papier en oubliant un ingrédient sur deux ou en se trompant dans les quantités. Je suis étonné que personne n’ait eu cette idée avant (en même temps, je ne connais pas tous les magazines culinaires de la planète). 
Parmi les autres bonnes idées de ce magazine, on trouve en vrac: des recettes à faire faire aux enfants, des recettes pour grandes tablées, la liste des produits de saison (pour arrêter d’acheter des fraises en plein hiver), un produit expliqué avec ses différents mode de préparation (ce mois-ci l’aubergine) et puis évidemment tout un tas de recettes fines et originales. En résumé, je n’ai pas d’action chez eux mais pour ceux qui aiment faire la cuisine, je vous conseille grandement ce magazine bien pensé et différent.
Classé dans Culturo, Idéo
On parle beaucoup des problèmes de la presse papier ces derniers temps avec la concurrence des journeaux gratuit et d’internet. Je pense malgré tout qu’il y aura toujours une demande pour des journaux papier car ils sont nettement plus agréable à lire et beaucoup plus simple à trimballer à la plage ou aux chiottes. Néanmoins, ça ne veut pas dire qu’il faut que la presse papier se repose sur ses lauriers. Elle a des progrès à faire si elle veut reconquérir des lecteurs. Et je pense qu’elle peut y parvenir en jouant sur la dualité papier-internet. Cette introduction faite, voilà l’idée du jour: un truc que je trouve particulièrement frustrant quand je lis un journal papier c’est de ne pas pouvoir archiver sur mon PC les articles intéressant ou les photos qui le méritent (à moins de les découper aux ciseaux et de les coller au stick UHU dans un cahier à spirale mais là c’est long). Je verrais donc assez bien dans les journaux un petit identifiant à côté de chaque article, de chaque photo (genre code barre ou autre) et un petit stylo communicant intégrant un lecteur pour ces identifiants. Quand un article vous plait, vous scannez son identifiant avec votre stylo, ça ne prend que quelques secondes, ça n’interrompt pas votre lecture, en plus vous pouvez emmener le stylo aux toilettes (je fais pas une fixation mais c’est important quand même) si ça vous chante. Puis vous connectez le stylo à votre ordinateur (par bluetooth au hasard) et là, grâce à un petit logiciel, vous récupérez automatiquement les articles ou photos sur votre ordinateur et vous les archivez. Ce serait pas beau ça?
Le retour de la chemise idéale:- Charlotte: J'ai découvert un site qui propose des…
Appelez moi le concierge!:- underpinnings: Mitsuko Uchida English Chamber Orchestra Jeffrey Tate…
- DarrellJed: hello my friend DarrellJed
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Des éoliennes au boulot:- seb: Hello !
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Fribourg-en-France?:- Theo: Article intéressant!
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