Classé dans Musico, Web-x-point-zero
Je n’ai pas trop pour habitude de commenter les derniers services web 2.0 à la mode, d’autres le font bien mieux que moi mais je vais faire une petite exception aujourd’hui pour Blogmusik qui m’a bien convaincu et qui m’a même inspiré une idée.
Un peu comme Radioblogclub, Blogmusik est un service d’écoute à la demande dont le but premier est de vous permettre de mettre un petit lecteur pour diffuser de la musique sur votre blog. Vous cherchez un titre grâce au moteur de recherche du site et il vous donne le code à intégrer sur votre site pour insérer le petit lecteur diffusant le morceau que vous avez choisi. Mais mieux que ça, Blogmusik vous permet de créer vos propres playlists avec vos chansons favorites que vous pouvez retrouver et écouter où que vous soyez pour peu que vous puissiez vous connecter au site. Finie la musique prisonnière de votre PC. Mieux encore, si vous ne trouvez pas le titre qui vous plaît dans la base de données du site (150000 titres à ce jour et ça n’arrête pas de grossir), vous pouvez télécharger vos fichiers MP3 sur les serveurs de Blogmusik (stockage illimité), les ajouter dans vos playlists et en faire profiter d’autres utilisateurs. C’est d’ailleurs la grosse différence avec Radioblogclub, les fichiers sont hébergés par Blogmusik et non par chaque internaute sur son blog. Fini donc les fichiers qui disparaissent ou qui ne sont plus disponibles, ce qui constituait, de mon point de vue, la grosse faiblesse de Radioblogclub. Et si vraiment vous ne trouvez pas un titre, vous pouvez même le demander, c’est pas beau ça? Si j’ajoute à cela que le site est très très bien réalisé et facile d’uitlisation avec une superbe interface en flash, vous comprendrez pourquoi j’ai définitivement abandonné Radioblogclub au profit de Blogmusik. Un dernier point enfin, contrairement à ce qu’on pourait croire, Blogmusik est un site légal puisqu’ils ont scellé un accord avec la SACEM pour reverser une partie des gains générés aux artistes.
Bon après ses dithyrambes que certains jugeront sans doute excessives (« Qu’est-ce qu’il a le Raf, il s’emballe un peu là non? »), venons en à l’idée du jour. Dans un mois j’ai un pote qui fait une teuf pour sa crémaillère avec au programme soirée dansante, surboum, guinche, pogo, appelez ça comme vous voulez. Son problème, c’est de trouver la musique adéquate pour l’occasion sachant que par goût personnel, il n’a pas forcément dans sa discothèque les derniers tubes du moment ni même les bons vieux standards du disco genre Kool and the Gang. Trois solutions s’offrent donc à lui:
- soit il fouille un peu dans les tubes de ses 20 ans et on passe la soirée à danser sur Jean-Pierre Mader et Scatman
- soit il kidnappe un jeune de bonne composition et il l’emmène à la FNAC pour lui indiquer ce qu’il doit acheter comme CDs (mais ça risque de lui coûter cher, pour une soirée, sans compter qu’il risque de finir en tôle pour séquestration de jeune)
- soit il télécharge toute la playlist NRJ sur laMule en toute illégalité et il finit à l’ombre avant même d’avoir fait sa teuf
- soit il se fait une playlist sur Blogmusik et il connecte son PC à sa chaîne hi-fi. L’avantage? Il a accés à une grande variété de titres et ça ne lui coûte pas un rond. Blogmusik pourrait même lui préparer quelques playlists standards genre « Rock années 60 », « Disco », « Tango et cha-cha », « Dance », … pour lui faciliter la tâche. Avantage ultime, même si un invité casse-bonbon vient dans la soirée lui demander un titre qu’il n’a pas prévu, il y a de grandes chances qu’il le trouve rapidement sur Blogmusik. Il pourrait même ouvrir avant la soirée une playlist commune pour que chacun participe à l’élaboration de la programmation musicale de la soirée. L’idée mériterait sans doute d’être approfondie, je ne sais pas si la qualité de diffusion de Blogmusik est suffisante pour une diffusion en soirée, peut-être faudrait-il adapter le lecteur de Blogmusik pour une interface plus orientée DJ, mais je pense que ça peut-être un bon moyen pour Blogmusik de se faire connaître ….
Classé dans Techno
Voilà une expo attrayante proposée aux parisiens par EDF. Intitulée « So watt » (déjà, j’aime bien le jeu de mot …), elle mêle à la fois écologie, design et technologie et présente des objets et projets, imaginés par une trentaine de designers internationaux, visant à rendre la consommation d’énergie palpable. Parmi ces idées plus ou moins réalistes mais toujours innovantes, on trouve:
- des carreaux de salle de bains dont le décor disparaît à la chaleur, indiquant ainsi que vous avez dépassé votre
- la lampe en forme de fleur dont les pétales s’ouvrent quand la consommation énergétique de la maison reste faible
- une multiprise dont le cordon électrique s’illumine plus ou moins bleu suivant la consommation des appareils branchés dessus

- une salle de sport utilisant la dépense énergétique de ses adhérents pour produire de l’électricité
- une projet sans doute utopique visant à s’échanger de la lumière par fibre optique d’un côté du monde à l’autre pour profiter de l’inversion jour-nuit
C’est jusqu’au 9 septembre à l’espace Electra, 6 rue Récamier dans le 7ème (l’endroit en lui-même est sympa, j’y avais vu une expo il y a une dizaine d’année).
Source: Le Monde
Classé dans Blogo
Découverte incroyable faite hier grâce à la nouvelle version Google Analytics: depuis que j’ai lancé ce blog il y a 9 mois, j’ai reçu la visite d’internautes venant de 88 pays différents. Je dois avouer que j’en reste sur le séant …. et que je me demande bien si cette statistique est réellement fiable. D’autant plus, que dans le tas, il y a un certain nombre de visites d’une durée de 0 seconde. Malgré cela, en éliminant ces visites éclairs, on arrive quand même à 48 pays, c’est fou non? Bon allez, que ceux qui n’habite pas en France se dévoilent!
Classé dans Culturo
Dégoûté je suis … mon idole absolue en matière d’humour décalé, le génial Edouard Baer est à Toulouse le samedi 16 juin dans le cadre du Marathon des Mots, et je serai à Nantes ce week-end là! Cruelle déception! Pour les fans qui seront dans le coin, Doudou lira des textes de Patrick Modiano (parviendra-t-il à s’en tenir au texte? c’est la question que je me pose …) au Cloître des Jacobins à partir de 21h30, l’entrée est à 5€.
Classé dans Web-x-point-zero
Il y a un moment où on ne peut plus se contenter d’avoir des idées et de les poster sur un blog comme celui-ci, il faut passer à l’action. Et comme j’ai trouvé 2 compères intéressés par une des idées que j’avais développé sur ce site, j’ai décidé de sauter le pas. Bon je rassure tout de suite ma mère, je n’abandonne pas mon job en or payé des millions et mes 2 compères n’abandonnent pas non plus leurs chères études, mais on va essayer de profiter de notre temps libre pour faire avancer ce projet. On ne sait pas bien où ça nous mènera ni même si on arrivera à aller au bout mais ce qui est sûr c’est que l’expérience sera enrichissante. Pour raconter notre aventure, on ne pouvait décemment pas se passer d’un blog, il s’appelle donc « La tête sous le capot« , il se cherche encore un peu (ah pas facile d’écrire à 6 mains!) mais vous êtes d’ores et déjà cordialement invités à aller le visiter.
Classé dans Méli-mélo
Juin est déjà là, et la saison des mariages arrive à grand pas. Pour moi, c’est assez creux cette année, un seul mariage en 2007 (à comparer aux 8 ou 9 que j’avais il y a quelques années!), je dois être trop vieux. Je le regrette évidemment parce qu’un mariage c’est toujours l’occasion de faire la fête, de revoir la famille et éventuellement de faire un discours. Et moi, j’aime bien faire des discours, ça doit être un héritage paternel … A défaut de faire un discours, permettez moi au moins de vous faire profiter de ma modeste expérience et de proposer ici quelques conseils. Ca sort peut-être un peu du cadre de ce blog, mais si ça peut vous aider et vous donner quelques idées. Et puis ça me permet de noter tout ça quelque part en prévision du mariage de mon frangin l’année prochaine, ou celle d’après, ou celle encore après, ou dans 10 ans …. Bon Tonio, c’est quand alors?
Préambule
- Ne vous forcez pas, ne faites discours que si vous avez quelquechose à dire aux mariés. Si ça doit être une corvée, vous serez mauvais et ça se verra.
- Forcez vous un peu quand même si l’envie vous chatouille mais que vous n’osez pas vous lancer à cause de votre timidité maladive. Vous ferez plaisir aux mariés et vous en ressortirez fier d’avoir vaincu cette terrible épreuve (je suis moi-même un grand timide, ça me gâche tous mes repas de mariage, je ne peux rien avaler tant que je n’ai pas parlé et je commence systématiquement mes discours en tremblant comme une feuille, ce qui n’aide pas pour lire le texte). Dites vous qu’un beau discours c’est le plus beau cadeau que vous puissiez leur faire (c’est même mieux qu’une série de 12 cuillères en argent hors de prix).
La forme
- Faites le seul ou à plusieurs, ça a peu d’importance, mais ne vous dégonflez pas si vous êtes seul, votre prestation n’en sera que plus admirable.
- Faites un discours plutôt qu’un sketch ou une animation, c’est plus personnel, plus solennel et vous pourrez faire passer beaucoup plus de choses. J’ai des souvenirs de discours mémorables, aucun de sketchs inoubliables. Vous pouvez nééanmoins appuyer votre texte sur un diaporama, mais travaillez avant tout le texte.
- Soyez originaux, si vous voulez qu’on retienne votre discours, sortez du lot, évitez les vieilles recettes de discours resservies 100 fois et faites preuve d’imagination.
- Si vous vous en sentez capable, apprenez votre discours par coeur, ça c’est la grande classe (je ne l’ai fait qu’une fois).
Le fond
- Soyez vous-mêmes, faites un discours personnel, posez vous la question: Qu’ai-je envie de leur dire? Qu’ai-je envie que les gens sachent d’eux? C’est la base pour contruire votre discours, à partir de là vous pourrez broder.
- Mettez en valeur les mariés, c’est leur fête, vous faites un discours pour parler d’eux, pas pour faire votre show.
- Ne soyez pas méchant, vous n’êtes pas là pour régler des comptes ou ressortir de vieilles casseroles. Vous pouvez être moqueurs, mais veillez toujours à ne pas blesser, pensez que les mariés n’ont pas forcément envie de voir déballer en public tout ce que vous savez d’eux. Contrebalancez toujours les éventuels défauts des mariés par des qualités.
- Faites rire, c’est le meilleur moyen de conquérir le public. Et puis trouver comment faire rire, c’est déjà une bonne source d’inspiration.
- Soyez émouvant, c’est la touche des grands, savoir faire passer les spectateurs du rire aux larmes. Un moment comme un mariage se prête aussi à des déclarations d’amitiés sincères, émouvantes et pas gnan-gnan, un discours de mariage est le moment pour dire aux mariés que vous les aimez…alors…dites leur ! Personnellement, j’aime bien finir mes discours sur une note d’émotion.
Sachez capter l’attention
- Faites court, 10 minutes est un maximum. Il y a de plus en plus d’animations dans les mariages de nos jours, si vous voulez retenir l’attention de votre auditoire, ne vous lancez pas dans un peplum!
- Faites une entrée fracassante, c’est un bon moyen de vous faire remarquer et de retenir l’attention du public d’entrée de jeu. Avec un peu de chances, vous arrivez à faire rire le public et vous vous le mettez dans la poche. Pour le mariage d’un copain qui bossait chez Lu, on était arrivés déguisés en paquets de gateaux Lu sur la musique de Rocky et on avait commencé par une phrase d’intro « C’est notre pote qui nous a obligé à nous déguiser comme ça pour se faire un coup de pub ». Gros effet visuel et succés garanti.
- Faites un discours pour les mariés mais aussi pour le reste du public, veillez à ce que le contenu de votre discours intéresse et soit compris par tout le monde. Rien de pire que les « private jokes » et les souvenirs réchauffés qui ne font rire que ceux qui les ont vécu.
- Jouez votre discours, posez votre voix, parlez très près du micro pour que tout le monde vous entende (y compris Mamie Jacotte qu’est sourde comme un pot), mettez de l’intonation dans votre voix, faites des gestes, bougez et regardez votre public (ou un point au fond de la salle, truc d’acteurs!).
Si vous voyez d’autres conseils à ajouter, n’hésitez pas à les laisser dans les commentaires. Dans un prochain billet j’essaierai de donner quelques pistes pour des idées de discours de mariage.
Classé dans Gastronomico
Je me suis aperçu récemment en discutant avec des copains que tout le monde ne connaissait pas le génial concept du sushi bar. Des fois que vous seriez dans le même cas (bande d’ignares!), j’ai donc décidé d’en faire un billet histoire de porter la bonne parole à ceux qui auraient raté ce concept original et peu usité en France.
Un sushi bar, c’est donc un bar où on peut manger des suchis sans soucis (désolé, celle là, je ne pouvais pas ne pas la faire …). Pas de tables, juste un comptoir façon bar avec des tabourets sur lesquels s’asseyent les clients. Le cuistot est derrière le bar et prépare les plats au gré de son inspiration au vu
et au su de tous (ce qui garantit la fraîcheur du poisson … Comment ça, il n’est pas frais mon poisson?). Une fois le plat préparé, il le pose sur un tapis roulant qui courre (enfin qui roule plutôt) le long du bar, vous avez ainsi en permanence un certain nombre de plats qui défilent devant vos yeux esbaudis. Qu’un plat vous fasse envie et vous n’avez qu’à vous servir. Pas de cartes, pas de commande, pas de serveur. Les sushis sont placés sur des assiettes de couleurs différentes en fonction du prix du plat. A la fin, vous n’avez qu’à tendre votre pile d’assiettes vides pour obtenir l’addition: deux assiettes rouges à 5EUR plus 1 assiette verte à 8EUR plus, etc …. Simple et efficace, une cuisine fraîche et de qualité servie rapidement et sans falbalas, je trouve l’idée géniale. Je me demande d’ailleurs pourquoi aucun resto français ne s’en est emparé. Le jour où j’ouvre un resto (oui, ça fait partie de mes rêves secrets), ce sera un sushi bar remis à la sauce « cuisine française », une sorte de fast-food gastronomique où on servira des verrines, des amuses-bouches, des petits plats originaux cuisinés en direct avec des produits de saison. Et parce que je trouve que voir un cuistot à l’oeuvre est un véritable spectacle (voir mon billet précédent), il me paraît naturel de le remettre au centre du restaurant sous les yeux des convives.
Allez, qui passe à table?
Classé dans Cogito, Culturo
Ce week-end nous étions en Dordogne, entre Bergerac et Sarlat. Malgré le temps relativement pourri, nous avons tout de même pu faire un peu de tourisme et visiter le village du Bournat, reconstitution fidèle d’un petit village périgourdin du siècle dernier. Outre la qualité et l’authenticité de la reconstitution (qui évite avec bonheur le kitsch et l’artificiel), le village à le bon goût d’être animé par de véritables artisans qui présentent les outils, les méthodes et les savoir-faires de l’époque. Nous avons ainsi pu voir à l’oeuvre un forgeron, un boulanger traditionnel, un meunier et un tourneur sur bois. Je dois dire que ce fut un vrai plaisir de voir ces gestes et tours de mains exécutés devant nous et que ça redonne toute leur valeur à ces métiers manuels parfois déconsidérés. De toutes ces démonstrations, c’est celle du tourneur sur bois qui nous a le plus impressionné. A partir d’un bloc de bois, il a réalisé en quelques dizaines de secondes une jolie petite toupie en bois. Il aurait fallu filmer nos gueules éberluées à tous, de mon fils de 3 ans à mon père dont je tairai l’âge pour ne pas froisser sa susceptibilité (le dentier lui est tombé de la machoire, c’est dire …. non je déconne Papa …)! Le tourneur vendait sa toupie 5EUR, mon père n’a pas pu résister, mon fils l’a gardée dans sa main tout le reste de la journée! Parce qu’on l’avait vue réalisée sous nos yeux, parce qu’on avait pu admirer la dextérité de celui qui l’avait faite, parce qu’elle avait un histoire, cette toupie n’était plus un jouet anodin et avait plus de valeur plus que tous les derniers jouets à la mode, Spiderman, Gi-Joe et autres Ken et Barbie made in China compris. Ca m’a fait réfléchir:
D’abord, ce qui fait la valeur d’un objet, ce n’est pas son prix, c’est son histoire, son histoire passée sans doute mais aussi son histoire future, son pouvoir évocateur, le champ de ses utilisations possibles. On a sans doute un peu trop tendance à négliger ce paramètre, aussi bien dans nos achats pour les consommateurs, que dans nos inventions pour les créateurs. A mon sens, si les commerçants et les cybermarchands avaient un point à améliorer ce serait sans doute celui-là.
Ensuite, si on devait faire une analogie avec la création d’applications Internet, quel est l’équivalent du tour de main du tourneur? C’est probablement le blog qui raconte la création et la vie du site. Qu’est-ce qui a fait le succés d’un site comme La Fraise? Son blog. La Fraise vendait certes de T-shirts mais aussi l’histoire qui va avec, c’est ce blog qui a fait sa force et qui a mis en avant le coup de patte de son génial créateur. D’où la tendance actuelle qui cherche à associer un blog à à peu près n’importe quel site, qu’il soit marchand, d’entreprise ou applicatif, parfois pour ne rien dire d’ailleurs!
Classé dans Gastronomico
Pour les Toulousaings mais aussi les Lyonnais, les Marseillais et les Parisiens, sachez qu’aura lieu bientôt dans votre ville le Grand Fooding d’été 2007, sorte de pique-nique géant où de grands chefs viennent présenter et faire déguster un échantillon de leur talent dans une ambiance festive et informelle. Cette manifestation en est à sa 4ème édition et son succés ne se dément pas. Dans la Ville rose, elle aura lieu dimanche 3 juin de 18 à 22h au musée des Abattoirs avec en guest-stars Michel Sarran qu’on ne présente plus (2 étoies au Bibendum) et le non moins talentueux Yannick Delpech (du resto l’Amphitryon). L’entrée sera limité à 2000 personnes, les places risquent donc d’être chères (je me demande bien pourquoi je partage cette info avec vous d’ailleurs, je ferais bien mieux de la jouer en solitaire!). Le prix est dérisoire: 5E reversés à Action contre la Faim, ce qui ne gâche rien. J’y serai sûrement histoire de goûter au « Thon rouge mariné, nems de thon cru et chèvre frais, pulpe de betterave rouge à la badiane et piment d’Espelette » (miam!), si vous y allez aussi, n’hésitez pas à me le dire histoire qu’on se retrouve pour un brin de causette.
En attendant et pour cadrer avec le thème de ce blog, petites explications sur le Fooding et autres tendances culinaires en vogue en ce moment:
- Fooding: contraction de « food » et « feeling », le mot « fooding » a été inventé en 99 par Alexandre Cammas, un journaliste du magazine Nova, pour désigner une gastronomie libérée, plus ouverte, plus large d’esprit, faisant une part plus belle aux envies, aux désirs, à l’instant, à l’âme d’un chef, à l’humeur du jour, en gros une gastronomie moins rigide, moins compassée, mois prisonnière de règles pré-établies et de la dictature des guides et des critiques.
- Bistronomie: contraction de « bistrot » et « gastronomie », le terme « bistronomie » créé par Sébastien Demorand, chroniqueur à Zurban, désigne tout simplement de la grande cuisine servie dans un bistrot. Des plats dignes d’un restaurant étoilé proposés dans un restaurant intimiste et convivial, avec un service simple et léger, le tout pour un addition très raisonnable (autour de 30€). Le pape de la bistronomie, c’est Yves Camdeborde dont le bistrot parisien « Le relais Saint Germain » ne désemplit pas.
- World food: cuisine qui se plaît à mélanger les traditions culinaires de différents pays pour produire des alliances de saveurs nouvelles.
- Fusion food: là, je dois avouer que je n’ai pas bien compris la différence avec la world food, en tout cas, ça vaut le coup de retenir le terme pour le ressortir dans un dîner mondain.
- Cuisine moléculaire: née en 1988 à l’initiative de 2 scientifiques, Nicholas Kurti et Hervé This, la cuisine moléculaire vise à étudier les processus physico-chimiques mis en oeuvre dans la cuisine pour répondre à des questions comme comment faire une glace en quelques secondes grâce à l’azote liquide, quel est le secret d’une bonne émulsion, … Deux noms de chefs à retenir dans le domaine de la cuisine moléculaire, le français Pierre Gagnaire et surtout l’espagnol Ferran Andria dont la cuisine souvent décriée (car trop technique, pas assez émotive) est parfois présentée comme la cuisine du futur.
- Slow food: mouvement éco-gastronomique (!) qui veut être l’exact opposé du fast-food. Le slow-food, c’est donc prendre le temps de manger, s’approvisionner chez les petits producteurs locaux, encourager la variété des goûts et la biodiversité des espèces, en résumé c’est une gastronomie responsable.
- Finger food: désigne la nourriture qu’on peut manger avec les doigts ou les mains, canapés, amuse-bouches et autres tartelettes.
Bon allez à table! Ca m’a donné faim!
Classé dans Bricolo
Vous n’avez rien soupçonné et pourtant depuis quelques jours j’ai changé de plateforme de blog … eh oui, pour rédiger mes billets, j’ai troqué mon bon vieux bureau Ikea contre un imposant bureau-bibliothèque entièrement fait main. Dehors le design suédois, place au design made in Toulouse! Je suis plutôt content du résultat même si je ne constate pas une différence fondamentale en terme d’inspiration et de vitesse de rédaction de mes billets! Pour ceux qui seraient tentés par la menuiserie, n’hésitez pas à vous lancer, y a rien de bien sorcier: des grandes planches de medium que vous faites découper chez votre Leroy–du-Merlinpinpin préféré, de la colle à bois, quelques vis, une bonne visseuse-dévisseuse sans fil, une grande voiture pour transporter tout ça, un peu d’huile de coude et le tour est joué!
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Alors ... Où est passée…
- Pernot du Breuil: Bonjour,
Je travaille chez Energie Partagée Association…
Fribourg-en-France?:- Theo: Article intéressant!
Test de perception:- BestEli: I have noticed you don't monetize imparfaitdusubjectif.fr,…