L’imparfait du subjectif

Réveils en fanfare

Classé dans Cado, Techno

Soyons honnête, il m’est parfois arrivé dans ma vie d’avoir des problèmes de réveil. On connait tous cet espèce de mouvement réflexe du bras qui permet de venir frapper gentiment la touche « snooze » de son réveil sans sortir de son confortable demi-sommeil. Et hop 5 minutes de plus au fond du plumard … Et hop je relance de 5 minutes … Allez encore 5 petites minutes histoire de pas se réveiller trop brusquement … Jamais à court d’une idée à la con, j’en étais arrivé à essayer d’inventer une réveil qui forcerait son utilisateur à sortir de son lit et à se lever. J’avais pensé à un capteur sur le sol ou à un bouton à l’autre bout de la pièce pour éteindre la sonnerie stridente. Je n’avais pas poussé ma réflexion assez loin, la preuve en est avec ces deux réveils géniaux:

• le premier est un réveil puzzle, lorsqu’il commence à sonner il , impossible d’arrêter la sonnerie tant que le puzzle n’est pas reconstitué. Un bon moyen d’avoir les idées claires dès le matin!

• le second est encore plus vicieux, c’est un réveil à l’hélice, lorsque la sonnerie se déclenche l’hélice située sur le réveil s’envole et va atterrir quelque part dans votre chambre, imposible d’éteindre le réveil tant que vous n’avez pas replacé l’hélice sur le réveil. Autant dire que vous n’avez pas intérêt à dormir la fenêter ouverte sinon c’est un coup à vous retrouver en calbut dans la rue à chercher cette foutue hélice!

  

Maintenant, je n’ai de toutes façons plus de problèmes, j’ai deux monstres qui viennent me tirer du lit si jamais je n’ai pas émergé avant 8 heures!

Vacances, le retour de la revanche

Classé dans Perso

Retour de vacances après 3 semaines plus ou moins ensoleillées mais reposantes. Comme l’avait supposé Zippy, j’ai effectivement dévoré les 3 livres que j’avais emmené dans mes bagages. Petits compte-rendu de lecture:

• « l’Art de se lancer » de Guy Kawasaki: ce livre était précédé par sa réputation, ça n’a dont pas été un grosse révélation pour moi. Il détaille bien la philo très humaniste de Guy et fourmille de conseils avisés et parfois inattendus pour les apprentis entrepreneurs. Que vous lanciez une start up ou que vous innoviez au sein d’une grosse boîte, c’est un livre à lire et à conserver sur votre table de chevet .
• « Sur le Rire et la Folie » d’Hippocrate (enfin c’est pas vraiment de lui): une courte fable mettant en scène Hippocrate et Démocrite, un livre toujours d’actualité malgré ses 2000 ans bien sonnés.
• « Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens » de Beauvois et Joulle: des 3 livres, c’est certainement le livre qui m’a le plus marqué. Deux chercheurs français en psychologie sociale y font une synthèse de leurs travaux sur le thème des manipulations. Etayé de nombreux exemples et expériences, le livre réussit à rendre le sujet accessible au néophyte (que je suis!) sans en masquer la complexité, un très beau travail de pédagogie et de vulgarisation souvent fait avec humour. Beaucoup de surprises qui éclairent d’une jour nouveau nos comportements dans différentes situations de la vie quotidienne, voilà un livre enrichissant autant sur le plan intellectuel que sur le plan personnel. Je dois avouer que j’éprouve un réel plaisir à lire ce genre de livre de vulgarisation scientifique où l’on découvre un domaine de recherche dont on ne soupçonnait pas l’existence.

Bon ben maintenant, va falloir se remettre au boulot avec un certain nombre de projets sur la table: continuer à alimenter ce blog régulièrement, relancer le tour du monde de Phileas, remettre la tête sous le capot de Ma Titine et essayer de faire avancer quelques autres projets persos qui traînent dans les cartons.

Vacances, j’oublie tout …

Classé dans Blogo

15 jours sans billet, si c’est pas navrant ça … Et je ne peux même pas mettre ça sur le compte des vacances. Non je suis toujours là, fidèle au poste, mais je fais le faignant (et je n’ai même pas honte de l’avouer) … Allez savoir si c’est la météo pourrie de ce début d’été, la proximité des vacances, l’emploi du temps chargé pour tout boucler avant d’aller se dorer la pillule au soleil ou le manque d’inspiration, toujours est-il que depuis quelques jours ce blog a sombré dans une douce somnolence estivale que rien ne semble vouloir venir perturber. Demain soir, ce sera (ou ce seront?) les vacances, on prendra la route pour 3 semaines loin de chez nous et loin du PC. Je ne dis pas que je ne me connecterai pas si l’occasion se présente mais ne vous attendez pas à avoir de mes nouvelles! Merci donc de ne pas ressuciter Patrick Sabatier pour lancer un « Avis de recherche », je ré-apparaitrai autour du 15 août, réposé, détendu, rasséréné et prêt à attaquer ma deuxième année de blogging. En attendant, je pars avec quelques bouquins sous le bras (« L’art de se lancer » du grand gourou Guy Kawasaki comme Maxime, le « Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens » chaudement recommandé par Fabrice et « Sur le Rire et la folie » de ce cher Hippocrate que m’a conseillé . J’embarque aussi un peu de musique (Ali Farka Touré, Salif Keita, Feist, Ayo), mon appareil de photo et puis l’adresse de Zippy pour lui envoyer une carte postale. Bonnes vacances à tous!

Tourisme expérimental

Classé dans Culturo, Locomo

Bientôt les vacances (dans 3 semaines en ce qui me concerne!). Pour les uns, ce sera l’occasion de glander bavasser lézarder flemmasser larver traînasser à longueur de journées le corps savamment huilé sur une plage bondée. Pour d’autres, ce sera tourisme assidu, le nez dans le guide vert ou les oreilles suspendues aux lèvres d’un guide émérite spécialiste des « Joyeux paysans de l’an mil au lac de Paladru ». Entre ces deux visions antagonistes des vacances, il y a tout de même la place pour un tourisme plus décontracté, plus aventurier et plus ludique. C’est le sujet du nouveau guide Lonely Planet écrit par Joël Henry et Rachaël Antony et consacré au tourisme expérimental.
Tourisme expérimental? Kézaco? Essentiellement une façon différente de voyager et de découvrir un lieu, en s’imposant des contraintes pour guider son périple mais aussi pour y apporter une part d’imprévu. On connaît le classique « Je vais à la gare la plus proche et je prends le premier train qui part ». Les auteurs de ce guide ont inventé et testé une quarantaine de nouvelles idées de voyages. Elles sont listées sur le site du Lonely Planet, je vous invite à aller les consulter, elles sont toutes drôles et imaginatives. Parmi mes préférées:

• l’expédition au K2: explorer de fond en comble la case K2 du plan de la ville
• le baroudage à domicile: se faire déposer par un ami à l’aéropport de SA ville avec sac à dos, pique nique et appareil de photo, puis passer la journée à découvrir sa ville comme un touriste en essayant de surveiller son budget
• le vol de nuit: arriver dans une ville inconnue au crépuscule, la parcourir de long en large toute la nuit puis la quitter au petit matin

Voilà une belle idée qui prouve qu’on peut vivre les joies du tourisme à moindre frais et sans partir forcément à des milliers de kilomètres. Dans mon billet sur les solutions de e-tourisme, j’avais regretté le manque d’originalité des visites proposées. Ce guide pourrait à coup sûr constituer une bonne source d’inspiration pour imaginer des itinéraires hors des sentiers battus.

Xyloglote

Classé dans Culturo

L’expression de la semaine (que je note ici histoire de m’en souvenir) est à mettre à l’actif de Nagui sur Europe 2: « C’est un peu capilllo-tracté comme histoire » ce qui veut dire « c’est tiré par les cheveux ». Je ne sais pas si c’est de lui mais je trouve ça assez bon comme reformulation!

Dans le même genre, en cherchant un peu sur Internet, j’ai trouvé les termes suivants:

• hyper-pilosité palmaire
• diptérosodomite
• hyperhippoascensionnisme
• orchidoclaste
• phyllotétanique

A vous de deviner leur signification! Le premier qui les donne dans les commentaires gagne sa photo en première page de ce blog pendant une semaine!

Mise à jour: pour ceux qui n’auraient pas lu tous les commentaires, je vous conseille d’aller faire un tour sur l’excellente page de défense de la langue xyloglote.

Conseils pour un discours de mariage … suite

Classé dans Méli-mélo

Bon après mon billet très théorique sur les discours de mariages, je vous avais promis quelques idées plus pratiques pour vous aider à rédiger votre chef d’œuvre.

La première chose, c’est qu’il vous faut un fil conducteur pour éviter le discours sans queue ni tête qui juxtapose les anecdotes comme autant de post-its sur un frigo. Personnellement, je vois trois fils principaux :

• la vie (ou une partie de la vie) du (de la) marié(e)
• l’histoire de la rencontre des mariés
• le portrait du (de la) marié(e), sa personnalité, ses qualités, ses défauts. Corollaire : vous pouvez aussi faire à la mariée une présentation des différents membres de la famille du marié :le père, la mère, les frères, les sœurs.

Il y en a peut-être d’autres, mais avec un de ces trois là vous avez déjà de quoi bâtir un vrai discours qui saura passionner vos spectateurs. Une fois le fil conducteur choisi, brainstormez à tout va et jetez des idées en vrac sur un papier. Il ne vous reste plus alors qu’à mettre tout sa en forme et autant vous le dire tout de suite, c’est là la partie la plus difficile du travail. Si vous êtes sûr de votre plume, vous pouvez choisir de faire un texte très classique dans sa forme. Si vous êtes moins en confiance, ou si vous manquez un peu d’idées, appliquer une forme particulière peut favoriser votre écriture et votre inspiration tout en donnant une touche d’originalité à votre discours. Voilà donc une petite liste d’idées, loin d’être exhaustive mais que je me ferai un plaisir d’enrichir si vous me soumettez d’autres idées :

• Ecrivez en vers, ce n’est pas si difficile que ça et ça donne beaucoup de charme à un discours. Dans certains cas, ça peut même produire un effet comique assez décalé. Et vous verrez, une fois que vous aurez commencé à écrire en alexandrins, ça viendra tout seul et vous risquez de vous mettre à parler en vers dans la vie de tous les jours
• Détournez de grands textes de la littérature, des fables de La Fontaine, des tirades de théatre (la tirade du nez de Cyrano, le Cid), des poêmes, …
• Parodiez le cinéma ou la télé, par exemple faites un portrait « Il aime, Il n’aime pas » à la manière d’Amélie Poulain
• Faites une revue de presse, imaginez comment pourrait être annoncé leur mariage dans les différents journaux et magazines qu’ils ont l’habitude de lire.
• Inspirez vous de la profession ou de l’activité des mariés. S’il est avocat, vous pouvez faire une plaidoirie, si elle est médecin, faite un diagnostic, …
• Faites un abécédaire ou utilisez les lettres du prénom du marié pour faire son portrait
• Appuyez vous sur un diaporama pour étayer vos discours. Si vous avez de bonnes archives photos, un « diaporama comparé » du marié et de la mariée au même âge ou dans des situations identiques (fêtant ses 1 ans, skis au pieds, …) fait toujours très bon effet.
• Enfin une idée qui n’est pas à proprement parler un discours mais que je vous donne tout de même parce qu je l’avais trouvée absolument géniale. Pour le mariage de ma sœur, ses copains avait fait un diaporama où il retraçaient à la façon d’un roman photo la vie de chacun des mariés depuis sa naissance jusqu’à leur rencontre. Ils étaient ainsi retournés sur chacun des lieux importants qui avait jalonné leurs vies (maternité, maison, école, …) et avaient « joué » les mariés en se déguisant pour imiter les mariés sur les photos. On les voyait en poupée dans les bras de leurs parents devant la maternité, côte à côte sur les bancs de la fac … Je ne sais pas si mon explication est très claire mais le résultat était très réussi, à la fois drôle, un peu nostalgique et émouvant.

Des "box" à tous les étages

Classé dans Ecolo, Techno

Vous en avez sans doute entendu parler, le marché de l’électricité s’ouvre à la concurrence pour les particuliers à partir du 1er juillet prochain. A l’instar de ce qui s’est déjà passé pour la téléphonie, il va donc être possible de choisir un fournisseur alternatif à EDF. Un des nouveaux acteurs de ce marché dont on entend beaucoup parler s’appelle Poweo. Outre des tarifs  avantageux, ils proposent un outil assez novateur pour suivre sa consommation d’électricité: la Poweo Box (là, encore l’analogie avec  la téléphonie  ne vous aura pas échappé).

Ce petit boîter sans fil muni d’un afficheur et relié à votre compteur électrique et votre ligne ADSL vous permet d’accéder à tout une série d’informations:

• votre consommation d’électricité en temps réel, sur la dernière heure, sur le dernier jour, sur la dernière semaine ou sur le dernier mois
• la température de la pièce où est placée la Poweo Box
• les prévisions météo de votre département
• l’indice de qualité de l’air de votre ville (si vous habitez dans une grande ville)
• des conseils pour mieux maîtriser ses dépenses d’énergie
• des fonctions domotiques dans le futur (contrôle, surveillance, pilotage à distance).

Vous pouvez retrouver toutes ces informations sur votre espace client sur le site Internet de Poweo et vous pouvez même corréler votre consommation d’électricité avec la température extérieure. J’ai déjà dit tout le bien que je pensais des indicateurs pour aider les utilisateurs à prendre conscience de leurs comportements écologiques . Dans cette optique là, je trouve que la Poweo Box est vraiment une innovation très intéressante. Dommage qu’une fois de plus l’idée ne vienne pas de l’opérateur historique qui aurait trouvé là une belle occasion de justifier son statut de service public. A quand la EDF box?

CV pas anonyme

Classé dans Méli-mélo

Ce petit clip à déjà fait l’objet de pas mal de billets dans la blogosphère mais je trouve l’idée tellement géniale et innovante que je ne peux pas ne pas la mentionner ici. Marie Breton recherche donc un boulot dans une agence de pub et plutôt que de se limiter à un bête CV papier, elle a préféré une version vidéo qui la met en scène ainsi que ses compétences. C’est frais, original, très bien réalisé avec peu de moyens, un vrai modèle d’imagination et de talent. Inutile de dire qu’elle a vite trouvé un poste!

Du coup, je m’interroge. Dans quelques années, aura-t-on définitivement abandonné le CV papier? Ce CV qui fait mouche dans le monde de la pub marcherait-il aussi bien dans un autre domaine moins créatif? Et si on faisait évluer le CV vers une démonstration de son savoir-faire et de ses compétences plutôt que de se cantonner à un historique de ses expériences passés? Les recruteurs en apprendraient peut-être plus sur les candidats … Et d’ailleurs, qu’est-ce que vous feriez vous, si vous aviez à faire un CV qui sorte du lot des CV tristes sur format A4?

Travailler mieux pour gagner autant

Classé dans Economico

J’ai déjà mentionné ici l’originalité des méthodes de management de Google, notamment la règle des 20%, les peer reviews, … (pour ceux qui veulent en savoir plus, je conseille la lecture de l’excellent « Google, la révolution du management » que j’ai découvert grâce à Aysoon) . Certains diront sans doute que le secteur d’activité dans lequel évolue Google lui permet d’innover dans ses méthodes de management mais que ces méthodes ne sont pas transposables à d’autres domaines. L’exemple de Best Buy, une chaîne américaine de magasins de produits électroniques (l’équivalent de notre Darty, en gros) vient démontrer le contraire. Il est possible dans un domaine beaucoup plus traditionnel comme peut l’être le commerce « Brick and mortar » (traduire « brique et mortier », le commerce en dur quoi!) de faire évoluer, que dis-je, de révolutionner le management de ses équipes.

Le problème

L’histoire commence au sein du département en charge de passer les commandes de produits électroniques aux différents fournisseurs de Best Buy. Depuis quelques temps son chef a constaté une montée du stress, une augmentation inquiétante du turnover (qui approchait les 16%) et un taux de satisfaction ses employés en chute libre. Il décide donc d’en parler à deux responsables des ressources humaines chez Best Buy, Jody Thompson et Cali Ressler. Elles analysent la situation et en concluent que le problème est essentiellement dû aux relations que les managers et les employés entretiennent au temps de travail. Pour elles, ce département a une vision du travail digne du début du siècle : c’est la course aux heures de présence, la prime à celui qui accrochera son pardessus su le porte-manteau le premier le matin et qui éteindra la lumière le soir venu. Petit à petit cette mentalité a ruiné le moral des salariés, fait baisser leur productivité, pourri l’ambiance dans l’équipe et empiété sur leur vie de famille.

La solution

Elle décident donc de mettre en place une méthode de leur cru qu’elles baptisent ROWE pour « results only work environment » (environnement de travail où seuls les résultats comptent). Cette méthode se base sur un certain nombre des principes simples qui vont tous dans le même sens: la fin des horaires de travail imposés. Plus de planning, plus de réunions obligatoires, le travail n’est pas un endroit où vous allez va mais quelque chose que vous faite, vous pouvez travailler où vous voulez, quand vous voulez, arriver à 11h parce que vous avez attendu le facteur, partir à 14h pour aller chercher vos enfants, peu importe tant que le travail est fait … Et pour vérifier que le travail est fait, elles mettent en place des indicateurs précis de productivité pour chaque employé (par exemple le nombre de commandes passées par jours).

Les résultats

La mise en place de la méthode ne va pas sans réticences. Certains employés craignent d’avoir à travailler plus et que disparaisse la ligne de démarcation entre vie privée et vie professionnelle. Les managers de leurs côtés ont peur de voir leur autorité remise en question. La mesure est même mise en place à l’insu de la direction pour éviter de la voir tuée dans l’œuf par des patrons trop conservateurs. Les résultats sont pourtant très positifs: en quelques mois, le turnover retombe à 0%, la satisfaction des employés est au beau fixe et la productivité augmente de 35%. Les relations dans le travail évoluent, les managers passent d’un rôle de flic à un rôle de mentor. Est-ce qu’ils travaillent plus ou moins qu’avant, ils n’en savent rien, ils ne comptent plus les heures, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils sont bien plus heureux dans leur travail. L’idée de Jody et Cali est petit à petit étendue et adaptée à d’autres départements puis dévoilée au PDG qui, mis devant le fait accompli, se félicite de l’initiative. L’année prochaine, après avoir converti l’intégralité d siège social, elles envisagent d’adapter leur méthode aux employés des magasins Best Buy.

Conclusion

J’adore cette idée, parce qu’elle paraît complètement utopique au départ et qu’elle se révèle en fait extraordinairement efficace. Je suis persuadé que les nouveaux outils de travail et les moyens de communication actuels permettent d‘envisager des façons de travailler différentes pour peu qu’on veuille se donner la peine d’y réfléchir et de prendre en compte le contexte particulier de chaque entreprise. J’ai peur qu’en France les mentalités ne soient pas très ouvertes sur ce genre d’initiatives et pourtant c’est sans doute un enjeu crucial pour l’avenir de notre pays et pour sa réussite économique et sociale.

Sources: Time, Businessweek, Nouvels Obs

Expressions libres

Classé dans Méli-mélo

Allez savoir pourquoi, j’aime bien les expressions détournées, ça me fait rire, ça doit être mon goût pour l’humour décalé. Quelques exemples:

• C’est la goutte d’eau qui met le feu aux poudres
• Je te dois une fière épine dans le pied
• Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant d’avoir crié victoire trop tôt
• C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres
• Il est fier comme un bar-tabac
• T’y vas pas avec le dos de la main morte.

La dernière en date qui m’a bien plus c’est « Y a des coins dans vos sourires » entendue dans la dernière chanson de Tryo « Désolé pour hier soir », je trouve ça joliment formulé. Si vous en avez d’autres dans le même genre, vous pouvez m’en faire part dans les commentaires!